HHC : un cannabinoïde dangereux pour la santé

HHC : un cannabinoïde dangereux pour la santé !

Le cannabinoïde HHC (acronyme de hexahydro cannabinol) est un composé actif du cannabis qui, malgré ses propriétés médicinales, peut être extrêmement néfaste pour la santé si une consommation abusée et/ou prolongée est pratiquée à cause de ses effets psychoactifs. Dans cet article, nous allons examiner plus en détail les effets et les risques possibles liés à la consommation du HHC ainsi que les moyens pour prendre des mesures afin de les prévenir.

Qu’est ce que le HHC ? 

Le cannabis possède plus d’une centaine de cannabinoïdes différents et le HHC est l’un d’entre eux. Il est aussi un dérivé du CBD en vente en France et du THC (l’ingrédient chimique psychoactif principal présent dans le cannabis). Le THC est une substance qui peut avoir des effets relaxants et euphoriques sur l’utilisateur et qui est considérée comme un stupéfiant dans la plupart des pays. Celui-ci est présent naturellement dans la fameuse plante verte mais en quantité infime. Le HHC a été l’un des premiers cannabinoïdes à être synthétisés en laboratoire en 1944, mais sa commercialisation n’est que très récente. 

Par ailleurs, le HHC se trouve également dans d’autres plantes, mais il est généralement présent en quantités beaucoup plus faibles que dans le cannabis. Il peut par ailleurs être produit par des organismes microbiens, comme certaines bactéries et champignons. 

Lorsqu’il est consommé par voie orale, le HHC est absorbé par le système intestinal et passe ensuite dans le sang. Une fois dans le sang, il se lie aux récepteurs endocannabinoïdes présents dans le cerveau et la moelle épinière. Ces récepteurs interagissent avec les neurotransmetteurs présents dans le système nerveux central, ce qui provoque une augmentation de la production de dopamine, un neurotransmetteur lié à la sensation de plaisir et à l’euphorie. 

Le HHC peut avoir un grand nombre d’effets secondaires potentiels sur la santé physique et mentale. Les effets secondaires peuvent inclure une augmentation du rythme cardiaque, une pression artérielle élevée, une somnolence excessive et une baisse des capacités cognitives. 

La légalité du HHC en France est un sujet qui suscite de nombreuses controverses. En effet, le HHC est couramment utilisé à des fins récréatives, mais il a également été associé à des effets néfastes sur la santé, ce qui pose des problèmes de déontologie et de flou juridique. 

Aucune enquête ou essai clinique n’a été mené pour déterminer et quantifier les effets à court et long terme du HHC. Car rappelons que ce produit est un dérivé du THC et donc un cannabinoïde semi-synthétique de laboratoire. Selon la FDA (l’organisme qui gère la législation des denrées alimentaires et des médicaments aux USA), il semble qu’il génère un effet psychotrope équivalent à celui du THC et peut avoir des effets secondaires dangereux. Le HHC fait parler de lui depuis 2022 et sa récente mise en place sur le marché français et présente des qualités qui nécessitent une vigilance exceptionnelle.

Les preuves ne permettent pas encore précisément d’étayer les éventuels avantages thérapeutiques. L’Union des professionnels du CBD souligne qu’il est impossible de vérifier à l’heure actuelle quel est le niveau de consommation sûr pour les utilisateurs, étant donné que la composition et la traçabilité des produits contenant du HHC sont inconnues jusqu’à leur fabrication. Il est aussi important de reconnaître que la réglementation du HHC varie d’un pays à l’autre. Il n’est pas illégal en France, mais il n’est pas autorisé non plus ! 

À l’heure où nous écrivons ces lignes, il n’y a pas de référence spécifique au HHC, donc la législation autour de ce cannabinoïde reste assez ambiguë. En fait, il faut enquêter sur les composants : par exemple, dans de rares situations, les cyclohexyl phénols contribuent à la production de HHC. Or, les législations française et européenne interdisent ce produit chimique

Test salivaire: Le HHC est-il détecté ?

Un test de salive au cannabis est une méthode de dépistage de drogue. C’est une alternative simple et non invasive aux analyses de sang et d’urine pour identifier la présence de molécules de THC (tétrahydrocannabinol) dans le système d’une personne. Le test fonctionne en collectant la salive de la bouche et en la testant pour détecter des traces de THC.

Le principe reste le même : le test détecte la molécule active du THC le dronabinol, le HHC ayant une autre composition chimique – même si ses effets sont très similaires à ceux de son grand frère – ne sera pas détecté dans un test salivaire.

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